mardi 21 septembre 2010

j'écoute disarm et j'ai l'impression d'être un an auparavant. c'est l'enfer depuis que tu es parti je t'en veux tellement... mon crâne est une bombe à retardement, j'ai mal aux arcades mes yeux me piquent. je ne peux que voir des photos de toi en espérant qu'elles se détruiront, qu'elles disparaitront de ma tête... parfois certaines musiques je n'arrive plus à les supporter, à d'autre moment j'aimerai juste me foutre en l'air parce que je préférai ne jamais avoir à penser. hier soir dans mon lit, minuit, et ton visage partout qui me rend dingue, ton image qui me défonce à chaque fois, j'aimerai te tuer de mon âme, c'est trop dur de supporter ta putain de présence j'en peux plus, tu m'étouffes.
Oh j'ai envie de guérir, de sortir de tout ça et de me mettre à bosser sur des projets, occuper mes nuits et jour sur de l'art qui s'ouvre de mes tripes pour rejoindre les idées.

dimanche 19 septembre 2010

Tu me manques, les photos me donnent envie de chialer.

vendredi 10 septembre 2010

J'aime la conviction que ma soeur met lorsqu'elle crie à ma vieille chatte de laisser le chaton manger ses croquettes tout seul. J'aime cette conviction qu'elle a toujours eu, elle protège toutes les choses qu'elle aime, elle est vraiment adorable.

jeudi 9 septembre 2010

est-ce que j'ai au moins le choix...

un réveil tardif, il est 6h13 et j'ai froid. Le sol lui même est froid. J'aimerai m'isoler encore un peu, c'est dur de sortir tu sais, c'est dur de se préparer aux pensées les plus affreuses, c'est dur de t'aimer quand toi tu n'aimes plus.
il fait si froid ici sans toi, tout est si froid... je voudrai m'oublier je voudrai t'oublier je voudrai chasser ses pensées qui me détruisent... je voudrai disparaître.
c'est dur parce qu'on se retrouve seul et perdu à chercher une aide qui n'existe plus, à chercher une épaule qui ne sera plus jamais sous votre tête, à chercher le réconfort lorsque ce n'est qu'une ombre morte qui vous répond. c'est dur, si dur et j'en pleure la nuit j'en fais des cauchemars où je suis seule dans la nuit dans la chambre verte sur le parquet qui gèle ma peau, ma peau qui devient bleue, elle est si froide et bleue sans toi.
je me décompose j'ai égaré mon âme quel est ce spectre qui se reflète sur ces miroirs de glace? mon corps est malade ma gorge brûle ma tête va exploser... un médecin? pour savoir quoi? je suis malade de toi, malade de ton absence, malade de ton départ. malade de ce au revoir prématuré qui me boulverse et m'isole, mais personne ne comprend, personne car personne ne sait... car tout ça est un secret, car ma douleur est un secret et que personne ne saura jamais car je refuse, je refuse de l'avouer, je refuse d'avouer que tu me manques à en crever que mes jours sont devenus ternes et que je n'inspire qu'à être tienne.
le soleil a disparu de ma vie, mon seul refuge est le noir même s'il me fait peur. je voudrai me cacher jusqu'à ce que ton image se froisse et s'assombrit dans ma tête. je ne peux plus te voir tu m'as détruit entièrement et même mes os ne sont plus que poussière... tu m'as détruit, tes yeux asséchés et les miens plein de pluie. tout va trop vite tout est aller trop vite tout me dépasse, je ne vois même plus le sol quand j'avance sur l'asphalte. j'ai peur de m'effondrer, de trébucher et de ne savoir me relever. aucun visage n'est sécurité le monde a changé, j'ai si mal si mal si mal... je ne me connais plus j'ai peur de tout, chaque bruit est une explosion, le piège est partout et moi je suis là, claudiquante. chaque jour est le dernier tu as annoncé ma mort au vent levé. je décède un peu plus un jour je ne pourrai plus marcher un jour je disparaitrai... je n'existe plus pour personne je m'efface depuis que tu m'as oublié, je m'efface car rien n'est pire que l'oublie.
j'ai si peur tu sais si peur... ce monde est si dangereux sans toi à mes côtés...